La présence d'un chien ou d'un chat sur le lieu de travail a des effets bénéfiques sur le bien-être et le moral des collaborateurs. C’est indéniable et c’est une nouvelle tendance qui fait beaucoup parler !

Les petites pauses détente suscitées par sa présence, les interactions avec lui et entre collègues qui en découlent naturellement ont pour effet de réduire les tensions et d’améliorer spontanément les relations sociales.   

Gage d’un certain état d’esprit et d’un parti pris en faveur d’un bon équilibre – vie professionnelle et personnelle – côté employeur, autoriser la présence d’un animal au bureau contribue également à renforcer la culture d’entreprise par le lien social qu’il représente.   

On ne parlera pas ici de l’effet « image » car le but n’est pas d’instrumentaliser l’animal et le lien si précieux qui nous lie. Loin des artifices marketing il s’agit simplement de favoriser le développement d’une atmosphère de travail positive et plus « humaine » dans la mesure où l’on reste dans le respect de chacun, y compris des animaux concernés. 

On peut tout-de-même se poser la question suivante : notre animal de compagnie est en principe le complice privilégié de nos moments de vie privée, gardien d’un temple, où l’on prend le temps de se laisser simplement exister en communion avec la nature. Partant de ce postulat, intégrer cette précieuse capsule de pur bonheur personnel dans le magma bouillonnant de notre vie professionnelle nous rapproche-t-il vraiment d’un équilibre idéal ? A chacun de trouver sa propre réponse ! 

D’un point de vue légal : 

Dans la mesure où cela ne déroge pas à son devoir d’assistance prévu dans le droit du travail et aux éventuelles règles d’hygiène spécifiques à son secteur d’activité, l’employeur peut décider librement s’il accorde ou non le droit à ses collaborateurs d’emmener leur animal de compagnie sur leur lieu de travail et sous quelles conditions.  

Le bon sens invite naturellement à une réflexion sérieuse au préalable et à une consultation de chaque équipe impliquée pour déterminer si la majorité serait favorable à l’accueil d’un animal. En effet, même si beaucoup d’entre nous aiment travailler en compagnie d’un animal, ce n’est pas le cas de tous et certains peuvent avoir des peurs, des allergies. Il convient de respecter cela, d’un point de vue humain, mais aussi en tant qu’employeur,  au niveau légal, car cela constituerait une violation de son devoir d’assistance. 

Exception faite des chiens d’assistance 

Il n’existe pas de loi qui consacre un droit général et explicite aux chiens d’assistance sur le lieu de travail. Toutefois, un employeur, refusant l’accès à un chien d’assistance sur le lieu de travail sans justification objective, pourrait être accusé de porter ainsi atteinte à la personnalité de l’employé.  

 

Et le point de vue du chien dans tout ça ? 

Certes, le fait d’emmener régulièrement « Loulou » avec soi au bureau peut avoir beaucoup d’effets bénéfiques et donner bonne conscience car cela évite une séparation temporaire potentiellement pénible, en particulier s’il s’agit d’un chien très attaché à son maître et si la seule alternative prévue est une longue attente en solitaire à la maison. Toutefois, gardons à l’esprit que le bureau n’est pas naturellement le lieu idéal pour un animal.  

Cela nous fait plaisir, certes et si cela peut apporter également un peu de détente aux collègues c’est encore mieux, mais l’animal dans tout ça, y trouve-t-il vraiment son compte ? Dans certains cas, ne serait-il pas mieux avec un/e dog-sitter professionnel, en extérieur et en compagnie d’autres chiens dans un environnement adapté ?  

Nous avons une responsabilité envers lui et son bien-être doit passer avant toute autre chose ! Les chats, par exemple, plus territoriaux ont tendance à préférer leur environnement familier et supporteront difficilement des déplacements fréquents ; quant aux chiens, ce sont de vraies éponges qui vont absorber le stress potentiel, les tensions et les énergies environnantes bonnes ou mauvaises.  

Par conséquent, si l’expérience peut être très enrichissante et agréable pour tous les deux, il est essentiel de prendre le temps de se poser les bonnes questions et de trouver les solutions, ainsi que l’équilibre adapté à chaque animal. 

Prérequis impératifs : 

  • Avoir fixé des conditions et des règles claires au préalable sur ce qu’il est permis de faire ou pas 
  • L’animal doit être entièrement vacciné et en excellente santé
  • Il doit être bien éduqué et convenablement sociabilisé avec les humains et les autres animaux
  • Il ne doit pas souffrir de phobies et/ou d’état d’anxiété particulier
  • Il doit pouvoir bénéficier de sa dose suffisante d’exercice physique quotidien en dehors des bureaux
  • Il faut avoir clairement défini des zones où les animaux sont autorisés et les adapter à leurs besoins
  • Il faut également avoir anticipé et réglé la question du surplus de travail de nettoyage pour garder des locaux propres et agréables pour tous 

Quelques principes utiles : 

  • L’animal doit avoir son petit coin fixe à lui, où il peut se reposer avec un sentiment de sécurité et sans être sollicité en permanence – panier ou coussin avec son odeur, loin du passage et au calme.  
  • Il doit pouvoir également disposer d’une gamelle d’eau fraîche en permanence à proximité de son panier. Ses repas doivent pouvoir être pris comme à la maison, dans le calme, aux heures habituelles.
  • Prévoir un nombre suffisant de sorties et promenades au cours de la journée. Anticiper une solution en cas de réunion et/ou rendez-vous auxquels l’animal ne peut pas être présent.
  • Garder l’animal calme et sous contrôle afin de ne pas perturber outre mesure le travail par des aboiements intempestifs ou des jeux trop turbulents, en particulier si plusieurs chiens sont présents en même temps dans un espace restreint. 
  • Pour que la belle histoire ne tourne pas à la catastrophe, la question des interactions humains chiens et entre chiens doit aussi être anticipée ; confrontés à des situations particulières certains chiens même sans être méchants peuvent avoir des réactions plus ou moins violentes.
    La consultation d’un professionnel – sur place et en présence de tous les animaux et les humains concernés – peut non seulement éviter un drame, mais aussi amener des interactions nouvelles et positives entre collègues.
  • Et comme on ne se refait pas, il est conseillé de fixer également quelques règles concernant le don de friandises si on ne veut pas se retrouver très vite avec des loulous de bureau en surpoids.
  • Rester en écoute active et maintenir une communication permanente au sujet des avantages et des éventuelles gênes apportées par la présence de ces nouveaux collègues à 4 pattes – être prêts à adapter les règles et conditions en cas de besoin pour que cela reste un enrichissement pour tous. 

Une fois ces questions tranchées et les animaux acceptés, il faut définir des règles concrètement : le nombre d’animaux au sein de chaque équipe, les éventuels jours et/ou tournus, les espèces permises, les règles de cohabitation, etc.

Adoptez une politique claire, notamment en ce qui concerne les responsabilités en termes de dommages.

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Le point de vue de notre spécialiste en assurances sur le sujet :   

Votre animal de compagnie est une source de joie et de bonheur inestimable, il n’en demeure pas moins qu’il peut, involontairement, causer des dommages à autrui.  

En tant que propriétaire de l’animal, vous avez des responsabilités, notamment celle de parer aux dangers qu’il peut causer et, dans le cas où vous n’avez pas pu prévenir certains dangers, de réparer les torts causés à d’autres personnes.  

 

Assurance Responsabilité Civile (RC) Animaux : 

      • Indispensable (fortement recommandé) pour tous les propriétaires d’animaux, quelle que soit leur race ou leur catégorie.  Elle couvre les dommages causés par votre animal à autrui, y compris les frais de réparation, de soins médicaux et de dédommagement. 

Tout comme nous, les chiens vieillissent et, avec le temps, peuvent avoir des soucis de santé. Il pourrait s’avérer judicieux de posséder une assurance santé. Cette assurance fonctionne comme une caisse maladie et accident pour votre meilleur compagnon. Il suffira de choisir votre franchise et cela lui permettra de garantir les meilleurs soins tout en maîtrisant le budget consacré à votre compagnon en cas d’imprévu. Selon la compagnie, il est également possible d’assurer votre animal de compagnie dans l’inventaire du ménage en couverture tous risques « all risk » afin qu’il soit couvert en cas d’accident (maladie non couverte dans ce cas-là).  

Assurance Santé Animaux : 

      • Prend en charge les frais vétérinaires en cas de maladie ou d’accident 

Différents niveaux de couverture et de franchise pour répondre à vos exigences et à vos moyens. Remboursement rapide et efficace des frais engagés. 

 

Argos Group,  Maîtrise. Clarté. Engagement.